Le zéro déchet est une philosophie « verte » qui progresse. Certainement parce qu’elle a des vertus écologiques mais aussi économiques. Et ce, pas seulement pour l’individu qui la pratique, mais aussi, par effet domino, pour la communauté où il vit.

Zéro déchet : concept de la génération « Z » ? Pas tout à fait !

Associer le Z de zéro déchet à celui de la génération Z (1) était tentant mais en fait des actions bien antérieures existent comme cette initiative canadienne  (1976), avec le livre « La Poubelle au régime : Comment économiser énergie et argent en gaspillant moins ».

Pourtant il faut attendre le best-seller de Béa Johnson en 2014 pour populariser le concept de zéro déchet .

Depuis quelques petites boutiques apparaissent en ville et valorise l’idée en se servant surtout du principe du Vrac, d’autres communiquent sur leur capacité à retraiter ou à limiter leur déchets.

Alors la question se pose le Zéro Déchet est il une utopie ?

Soyons réaliste : être Zéro-déchet est impossible,

mais tendre vers le Zéro-déchet est nécessaire !


Et d’autant plus nécessaire que cet effort de réduction des déchets ne porte en général que sur ceux qui sont visibles, or dès que nous sommes au bureau, à l’école, au restaurant, en vacances…., nous produisons des déchets qui échappent à notre contrôle.

Pourquoi faire des efforts alors ? Me direz-vous. Et bien, si les déchets sous notre contrôle ne sont que la partie visible de l’iceberg, raison de plus pour être conscient que chaque petit geste compte surtout quand on peut être des millions à les faire. 

Acheter, c’est voter pour un produit ou un service, mais c’est surtout cautionner son empreinte CO2.

C’est là que réside notre pouvoir d’écocitoyen. C’est cet état d’esprit qui à concouru à la création de Ké.SAC.o : Proposer à la vente des sacs en tissus recyclés, mieux ! upcyclés via des teintures végétales,(voir nos créations). Pour permettre à tous un geste écologique et durable, au sein d’ une pratique de consommation quotidienne : les courses, le shopping.

Être vigilant à nos choix et critique sur ce qui nous est proposé
c’est être Zéro-déchet.

(1) Génération « Z » : concerne tous ceux nés depuis 1995. Son Z lui vient du mot «zappeur». C’est aussi la génération connectée aux smartphones et réseaux sociaux.

«Face aux écrans, et du coup dans la vie, les natifs du numérique ont une sorte de TGV cérébral, qui va de l’œil jusqu’au pouce sur l’écran, souligne le . Ils utilisent surtout une zone du cerveau, le cortex préfrontal, pour améliorer cette rapidité de décision, en lien avec les émotions.»

Olivier Houdé directeur du Laboratoire de psychologie du développement et de l’éducation de l’enfant du CNRS-La Sorbonne,